lundi 2 janvier 2017

¡Hola! Argentina, au pays du tango Patagonie2016#1

Me revoilà, et j'ai plein de choses à vous raconter !

Tout d'abord, je vous adresse, fidèles lecteurs, tous mes meilleurs voeux pour 2017. Que cette année soit meilleure que 2016, qu'elle vous comble - et le monde aussi - de paix, de bonheur et de réussite et qu'elle vous apporte une belle santé.


Il y a quelques semaines, je terminais ma série d'articles consacrés à mon voyage en Nouvelle Zélande qui restera un de mes plus beaux souvenirs de 2016. Cette année a été riche de voyages et paysages merveilleux. Après nos super vacances dans les Pyrénées de cet été, je suis repartie explorer de nouveaux horizons en Patagonie. 

La Patagonie, un nom qui fait rêver. Des grands espaces, des animaux, des gauchos (le 1er qui me parle d'un certain chanteur français installé là-bas, je lui fais une tête au carré !!), des glaciers avec un petit goût d'explorateurs du XVème siècle, d'émission de télé des années 90, le tout saupoudré d'un parfum de terra incognita et de bout du monde... Bref, le rêve de tout amateur de nature. Autant vous le dire, je n'ai pas été déçue.

La Patagonie est dans nos esprits (en tous cas dans le mien avant d'y aller), le plus souvent associée à l'Argentine. Si c'est vrai qu'elle s'étend sur une bonne partie de l'Argentine, elle englobe également une partie du Chili. 
La Patagonie est en orange sur la carte.
Notre voyage a démarré à Buenos Aires, puis nous sommes descendus au sud pour rejoindre Ushuaïa, avant de remonter à El Calafate au bout de la petite cordillère, pour passer la frontière avec le Chili et rejoindre à Puerto Natales, pour enfin remonter à Santiago du Chili.

Mais commençons par le début, notre arrivée dans la capitale du pays du tango et du rugby football, à Buenos Aires où nous avons débarqué, le jour de mon anniversaire.
C'est la 1ère fois que je mettais les pieds dans une ville sud-américaine. Il parait qu'elles sont un peu toutes faites sur le même modèle. L'histoire récente des pays d'Amérique Latine démontre l'empreinte importante des européens. Buenos Aires ne déroge pas à la règle, l'ambiance oscille entre celle des villes espagnoles et françaises. La ville abrite de nombreux descendants d'immigrés italiens ou même français. 
Je vais être honnête, je n'ai pas été séduite, je dois le dire, je suis pas fan des grosses métropoles. Cela dit, les gens sont absolument charmants et serviables. Et ça, c'est super chouette, y compris pour quelqu'un comme moi qui parle espagnol comme une vache alsacienne...

La Casa Rosada, le palais présidentiel sur la place de Mai.
Un quartier sort tout de même du lot, le quartier de la Boca. Il s'agit d'un quartier très populaire qui abrite le club de foot (le CABJ) où a joué Diego Maradona et des maisons avec des fresques et des statues colorées.

Le stade de la Bombonera (la bonbonnière).



Y a le Pape François à la fenêtre, n'oubliez pas qu'il est argentin !





Parmi les autres sites touristiques de la ville, on trouve le cimetière de Recoleta. C'est le Père Lachaise de Buenos Aires, en bien plus ordonné ! Allées bien droites, caveaux entretenus... Une certaine rigueur finalement un peu surprenante dans un pays latin. On y trouve nombre de sépultures de grands Argentins et notamment, la tombe d'Eva Peron, Première Dame d'Argentine, aussi connue sous le surnom d'Evita.

Gommier de la place devant le cimetière, le plus vieil arbre de la ville.





Au hasard de nos promenades, nos pas nous ont menés sur les quais de Puerto Madero...

La frégate du Président Sarmiento.

Pont de la Femme.
Et dans le quartier de San Telmo, c'est la petite Mafalda, accompagnée de ses amis Susanita et Manolito, que nous avons rencontrée.



Marché couvert dans le quartier de San Telmo
Quelques photos prises dans le quartier de la place de Mai (Plaza de Mayo)...

La cathédrale San Martin de Buenos Aires en forme de temple romain où l'actuel Papa François était archevèque. Vous noterez les toilettes publiques, discrètes, assorties au bus !
Fleurs de jacaranda.


Fleurs de ceibo, fleur nationale du pays.
Palo borracho, un arbre en forme de bouteille.
Sur la place, le tracé du défilé des Mères de la Place de Mai, où elles marchent tous les jeudis depuis 1977, coiffées d'un fichu blanc, réclamant leurs enfants enlevés par le régime dictatorial de 1976 à 1983. J'avoue ne pas avoir entendu parler de ces femmes avant d'aller en Argentine, sans doute parce que je suis un peu jeune. Mais je réalise en rédigeant cet article que la chanson de Daniel Balavoine "Revolucion" parle de ces femmes et de leur combat. Elle résonne désormais d'une façon différente à mon oreille.
"Chaque jeudi que Dieu donne, soutenues par la Madone, loin des yeux de l'occident.
Près des canons qui résonnent, des femmes au regard bouleversant, défilent inlassablement..." (D. Balavoine)

Pour finir, une note un peu plus rigolote, un clin d'oeil à mes amis du Racing 92 et tout particulièrement à ses 2 joueurs argentins, Manuel Carizza et Juan Imhoff. J'ai ratissé une partie du centre ville à la recherche d'un maillot de rugby des Pumas (que je n'ai jamais trouvé, y en a que pour le foot !!), et c'est totalement par hasard, dans un restau, que je suis tombée sur ce maillot, dédicacé par l'équipe argentine de la dernière coupe du monde en Angleterre. Après avoir étudié de près les signatures, il me semble que l'un des joueurs cité l'a signé, mais lequel ? ;-)

Voilà, après 3 jours à Buenos Aires, nous avons pris l'avion pour parcourir les plus de 3000 km qui nous séparait d'Ushuaïa. La séquence frisson, ce sera pour le prochain article ! :-D

Hasta luego !

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